Mon nom de plume est Virx Ylfu … Mais le saviez-vous ?
J’ai choisi ce nom de plume il y a quelques années pour pouvoir écrire en pleine liberté de pensées et de mots.
C’est une porte que je me suis ouverte pour ne pas être relié à ce que l’on aurait pu attendre de moi.
Un écrit a toujours une destination que l’on choisi et bien que nous sommes maître du moment de son écriture, nous ne sommes pas maître du moment de sa lecture
Il y a des mots que l’on couche sur le papier avec le plaisir d’en être l’auteur et l’on choisi toujours l’instant de sa rédaction en sculptant sa forme.
Parfois cette étincelle intérieure peut être fiévreuse et suspendue car elle relève de l’intime, de soi et on la croit juste puisque nous la transmettons pour être reçue.
Ce que l’on écrit n’est pas un objet figé, mais une plume que l’on pousse vers le large, sans savoir sa destination
Peut-être qu’un inconnu lira ce texte entre deux trains, mais peut-être sera-t-il découvert dix ans plus tard dans un recueil oublié …
Et parfois il n’est jamais lu, et pourtant il aura été écrit
Un nom de plume permet d’envoyer une bouteille à la mer
L’écriture introspective est comme une longue traversée qui ne cherche ni à convaincre, ni à démontrer voire à plaire.
L’écriture introspective est une plume en suspension qui exprime une marche lente, comme un miroir un peu flou.
Un moment tremblant lorsque le Je devient parfois Tu et parfois Nous
Lorsque j’écris, mes sens se construisent comme une empreinte laissée dans le sable pour qu’un lecteur la découvre avant que la marée ne l’efface.
Bien que je choisisse l’heure de la naissance de mon texte, rien ne garantit le moment de sa lecture pour qu’il puisse éclore
Il me faut donc accepter qu’un texte lu trop tôt puisse paraître opaque … Alors qu’un autre lu plus tard s’ouvre comme une fleur attendue …. Dans cet écart entre l’écriture et la lecture, naît la beauté secrète que je nourris introspectivement.
Aucun texte n’est un aboutissement
Mes publications ne disent pas voilà ce que j’ai compris, mais plutôt voici ce que je cherche encore.
Ce sont des lanternes fragiles qui n’imposent rien, mais invitent discrètement à suivre son propre chemin.
Le voyage d’une lecture demande à se détacher de l’auteur, pour être inspiré à creuser sa propre voie
Écrire est pour moi un acte de confiance dans le fait que ce qui me touche peut résonner auprès d’autres.
Une envie d’explorer le mystère de mes introspections qui sont parfois invisibles, mais qui pourraient croiser le chemin introspectif de ceux qui choisissent de les lire.
Alors voila pourquoi j’écris dans le silence et l’anonymat de Virx Ylfu.
C’est comme une bouteille que je lance à la mer en espérant qu’elle soit ouverte par une lecture
Mais alors pourquoi avoir choisi Virx Ylfu comme nom de plume ?
Tout simplement car j’ai inversé l’ordre des lettres de l’alphabet … J’ai inversé le A par le Z et le Z par le A …
C’est un nom de plume hermétique qui rappelle que tout ce qui est en haut, est en bas et vice-versa …
Vous souhaitez découvrir ce que Virx Ylfu a écrit ?
Voici 3 recueils introspectifs qui sont faciles à lire et que vous trouverez facilement en cliquant sur les photos ci-dessous …
https://librairie.bod.fr/jaime-les-arbres-virx-ylfu-9782322635962
https://librairie.bod.fr/pensees-initiees-pendant-7-ans-et-plus-ylfu-virx-9782322578788
https://librairie.bod.fr/dialogue-avec-larbre-virx-ylfu-9782322663743
Bonne lecture et j’espère avoir le plaisir d’échanger ensemble à leurs sujets …
Et vous ?
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Eric
Crédits photos : Unsplash.com
3 réponses à “#208 – Mon nom de plume est Virx Ylfu”
J’ai été très touchée par ta lecture, Eric. L’écriture introspective est très importante pour moi aussi.
J’ai été touchée par cette idée si belle du nom de plume comme une “bouteille lancée à la mer”, fragile et pleine d’espérance. Cette métaphore résonne tellement avec ma démarche sur Noirenvoyage, où chaque mot est un pas vers l’autre, sans savoir qui le lira un jour. Merci de partager ce précieux espace de liberté qu’est Virx Ylfu.
Ton texte est très inspirant, il montre à quel point un nom de plume peut devenir un espace de liberté et de confiance. J’aime la manière dont tu compares l’écriture à une bouteille lancée à la mer, fragile et ouverte à l’inconnu. Ça donne envie de découvrir tes recueils et de se laisser porter par cette introspection poétique