Une marche en forêt révèle toujours quelques vérités que les livres taisent …
Il y a dans chaque feuille d’un arbre une sagesse ancienne, et lorsque nos pas s’enfoncent dans un sentier en forêt, l’on se sent vibrer par un silence dense qui manifeste soudain une évidence intérieure.
Ce n’est plus notre mental qui perçoit la vie dans sa justesse, mais notre cœur qui s’aligne sur les rythmes invisibles de la nature.
L’on rejoint l’énergie subtile de Gaïa … Une énergie qui nous traverse car elle éveille notre conscience, notre mental pour rejoindre le vivant.
La forêt ne pense pas, elle vit !
La forêt ne demande ni jugement, ni concept.
Un arbre ne s’interroge pas s’il est utile car il vit, et sait qu’il existe : Son élan vital est pur de sensations humaines, pur de nos échos du monde …
Et pourtant il semble heureux d’être là.
Et lorsque l’on s’accorde à sa vibration, nos propres perceptions se transforment et notre conscience cesse d’être rationnelle pour devenir présence.
Ce n’est plus “Je pense donc je suis”, mais “Je ressens donc je deviens”.
Au détour d’un sentier en forêt, lorsque je pose mes mains sur l’écorce d’un vieux chêne, aucun mot ne me traverse. Je ressens juste une résonance, comme si mon cœur reconnaissait quelque chose en lui, et ce quelque chose n’a pas besoin d’être nommé.
C’est dans cet instant suspendu que je comprends ce que le vivant enseigne sans parler et il me suffit d’ouvrir mon cœur pour l’écouter
C’est alors que ma conscience s’éveille : Non par l’accumulation de mes savoirs, mais par une recherche intérieure de l‘énergie de Gaïa.
L’énergie du cœur est un langage universel
Il existe un courant d’énergie invisible qui relie tous les êtres vivants.
Certaines traditions l’appellent le Qi, d’autres le Prana, mais nos ‘très anciens’ le nommait simplement Le souffle de la Terre.
Cette énergie n’est pas une abstraction car elle circule dans l’air que nous respirons, dans la lumière qui caresse notre peau, et dans le chant des oiseaux qui résonne jusque dans notre poitrine. Cette énergie circule dans notre cœur.
Notre cœur est un organe vibratoire … Une vibration que la forêt active, et que l’on ressent lorsque nous harmonisons notre rythme à la même fréquence
Lorsque je marche, mon pas s’accorde à mon souffle et cela devient une méditation.
Je rejoins un état de réceptivité, d’émotion qui surgit sans que je l’appelle. Un sentiment de gratitude sans objet et une joie silencieuse.
C’est alors que mon cœur devient un capteur du vivant. Il ne crée pas la conscience, il l’oriente.
Comme un cristal qui capte la lumière du soleil pour la diffuser selon sa propre structure, mon cœur capte l’énergie de Gaïa et la transmue en conscience.
C’est ainsi que je perçois l’unité du vivant
Avec chaque battement de mon coeur en forêt, je reçois une part de Gaia. Chaque rayon de lumière répond à un dialogue silencieux qui ouvre une conscience cosmique, enracinée et libre.
Transmuter l’énergie : du charbon au diamant
Dans les profondeurs de la Terre, le charbon devient diamant sous la pression du temps et de la chaleur.
C’est un symbole alchimique que la forêt me transmet sans discours. Nous portons tous un “charbon originel” fait de peurs, de doutes et de blessures. Un charbon que j’exprime dans mon recueil ‘Primalux’ que vous pouvez retrouver en cliquant ici. D’ailleurs voici l’extrait de son premier texte.
Mais en marchant et en respirant dans la forêt une autre force s’éveille : Celle de la transmutation.
Il ne s’agit pas de s’effacer, mais d’accueillir l’ombre pour permettre à la lumière de s’y poser. C’est dans cette posture silencieuse en forêt que notre conscience s’affine, s’élève et devient rayonnante.
Gaïa, ou d’Âme Nature n’attend rien de nous
La forêt ne juge ni de notre rythme, ni de nos erreurs mais nous offre sans relâche l’énergie brute du vivant.
À nous de la transformer, de la faire passer par notre cœur pour qu’elle éclaire notre esprit afin que son énergie devienne conscience et offrande.
Chaque pas sur un sentier en forêt est une prière vivante. Non pas vers le ciel, mais vers la Terre comme un remerciement sans mots, un acte de lumière.
La forêt est un cœur vibrant
La forêt ouvre à une conscience véritable qui vient du cœur, qui vibre au rythme de la Terre, et qui invite à rejoindre l’énergie de Gaïa.
Marcher n’est pas un savoir, mais un souffle
Ce n’est pas une certitude, mais une écoute
C’est ressentir le vivant de la forêt
Une marche en forêt ne nous apprend rien au sens scolaire du terme, sauf quelques regards botaniques … Mais quelque chose en nous a changé … Une clarté, une paix, une sensation d’unité ressentie au fil de nos pas … Une énergie qui devient lumière consciente.
Et vous ?
Ressentez-vous ce basculement de votre conscience lorsque vous marchez en forêt ? … Ressentez-vous ce souffle de la Terre qui aligne votre cœur avec Gaïa ?
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Eric
Crédits photos : Unsplash.com
15 réponses à “#206 – La forêt a une conscience”
Un texte profondément apaisant et inspirant. Tu mets en mots ce lien invisible avec la forêt et Gaïa d’une façon poétique et juste. Merci pour ce partage qui élève et recentre.
Merci pour ce texte vibrant. On ressent vraiment la puissance silencieuse de la forêt et cette invitation à “ressentir plutôt que penser”.
Chaque jour je vais marcher 1 heure en soirée. Chaque jour je m’arrête auprès d’un chêne et pose ma tête contre son front. Il y a une sagesse ancienne. Un silence dense. Une évidence primitive comme un retour à une communication non verbale, à une vibration originelle.
J’adore l’idée que la forêt ne pense pas… elle vit, et en l’écoutant, notre esprit passe de la logique à la présence. C’est une très jolie façon de ressentir la nature.
Très bel article
Bonjour,
J’adore ta démarche et ce que tu dis « Ce n’est plus “Je pense donc je suis”, mais “Je ressens donc je deviens”. Tout ce qui nous entoure est vivant. Nous sommes tous dans la conscience une. Nous avons bien à apprendre de la nature et elle a besoin de nous. Le réveille commence….Merci de nous réveiller et de prendre soin de ce qui nous entourent..💗🌺
Tu portes en mots ce que l’on ressent quand on quitte le monde du mental pour se laisser habiter par la forêt. Quand tu dis « Ce n’est plus ‘Je pense donc je suis’, mais ‘Je ressens donc je deviens’ », c’est tout en profondeur — cela résonne comme une invitation à laisser le cœur devenir le guide, non l’esprit. J’adore cette image du cœur qui capte l’énergie du vivant — c’est simple, poétique et profondément vrai 🙂
Je me dis souvent en forêt que la nature a des leçons à nous donner: les arbres, les plantes, les fleurs poussent, quoi qu’il arrive, sans se poser de questions. Leur raison d’être est … d’être, sans nécessité de réussir ni même de « faire mieux ». Merci de le rappeler dans ce bel article 🙂
Merci pour ce très bel article qui transmet l’énergie apaisante et vribrante de la forêt.
Je m’apprête justement à partir en retraite une semaine dans la forêt pour connecter à cette sagesse ancestrale et me régénérer avant d’ouvrir d’autres projets sur le lien au Vivant à la rentrée 😉
Très belle journée!!
Merci Éric pour ce bel article ! 🙏 La forêt m’inspire par sa présence silencieuse et sa conscience profonde. Elle m’aide à me recentrer et à écouter ce qui vient du cœur.
Merci pour cette artile qui me rappelle combien marcher en forêt connecte mon cœur à l’énergie vivante de Gaïa, éveillant une paix intérieure précieuse et lumineuse.
Hier, j’ai fait une longue balade en forêt (Lusignan), à la fraicheur du matin. Je n’ai pas analysé pourquoi j’étais zen, mais le fait est là. En dehors du temps et de la météo, j’étais juste « bien », sereine et détendue. Juste ce dont mon cœur a besoin.
Merci pour cet article reposant qui donne vraiment envie d’y retourner.
Merci Eric 🙏
On sent vraiment dans tes mots cette connexion profonde avec la forêt. Tu transmets l’envie d’y marcher non pas pour “faire” mais pour “être”, et c’est précieux.
Éric, ton texte est un véritable souffle de nature.
En te lisant, j’ai eu l’impression de marcher à tes côtés, d’entendre le susurrus du vent dans les feuillages et de ressentir cette vibration intime que seule la forêt peut offrir.
Tu traduis avec des mots justes ce lien invisible entre notre cœur et Gaïa.
Merci pour ce partage qui nourrit l’âme et rappelle que chaque pas sur un sentier est déjà un acte d’amour envers le Vivant.
Pour celles et ceux qui ne marchent pas en forêt, là, c’est sûr, ils vont en avoir envie ! 🤗
En lisant tes lignes, je sentais l’odeur de l humus. ❤️
J’adore cette transposition du charbon et du diamant.
Comme après chacune des lectures de tes articles, je me se sens zen et relax !