LA GOUTTE DE SÈVE – Histoire intime de la vie végétale de Edouard Grimard est un livre hors du commun, un grimoire en quelque sorte.
Je vous propose de le découvrir par la lecture de sa première et de sa dernière phrase.
Une lecture décalée que j’aime appeler L’Alpha et L’Omega.
Pourquoi lire la première et la dernière phrase d’un livre ?
Depuis plusieurs années j’ai pris l’habitude de lire ces deux phrases avant de commencer un livre, en espérant à chaque fois trouver une belle surprise … un peu comme lorsque l’on gratte un ticket de loterie.
Celles du livre LA GOUTTE DE SÈVE – Histoire intime de la vie végétale de Edouard Grimard sont particulières.
Je ne sais s’il vous est jamais arrivé de constater un fait que j’appellerai volontiers déplorable, c’est que la science généralement répugne ou effraye.
….
La vie localisée dans chaque organe s’éteint par degrés; elle quitte d’abord la tête, puis descend de branche en branche, persiste quelque temps dans le tronc, se réfugie enfin dans les racines … puis c’est tout, et la pâle étincelle s’envole, alors que des dernières cellules engorgées, inertes et mourantes, s’est lentement évaporée la dernière goutte de sève.
Voici 2 phrases qui, lorsque je l’ai lues ensemble, m’ont acccompagné vers un voyage d’une dimension botanique. Un voyage qui révèle les mécanismes internes des végétaux, la photosynthèse et les cycles de vie de la Nature. Un voyage intemporel car la première édition de ce livre date de 1880.
Certains des lecteurs de ce blog savent que j’aime me connecter aux arbres pour ressentir la connexion qu’ils nous apportent … M’émerveiller par leur incessante quête à rejoindre la lumière …
LA GOUTTE DE SÈVE révèle l’interdépendance des plantes avec leur environnement et les êtres vivants qui les côtoient, montrant comment elles s’adaptent et survivent.
J’ai acheté ce livre chez un bouquiniste, c’est la 6ème édition datée de 1906, et ce fut une pépite hors du temps.
Un livre qui permet de comprendre que Dame Nature traverse les époques avec sa dimension universelle. 334 pages écrites il y a plus d’un siècle et que je vous propose de découvrir par sa première et sa dernière phrase.
Si vous aimez cette approche inédite de lecture d’un livre, alors n’hésitez-pas à télécharger le livre ci-aprés 👉
Première et dernière phrase du livre LA GOUTTE DE SÈVE
Je ne sais s’il vous est jamais arrivé de constater un fait que j’appellerai volontiers déplorable, c’est que la science généralement répugne ou effraye.
….
La vie localisée dans chaque organe s’éteint par degrés; elle quitte d’abord la tête, puis descend de branche en branche, persiste quelque temps dans le tronc, se réfugie enfin dans les racines … puis c’est tout, et la pâle étincelle s’envole, alors que des dernières cellules engorgées, inertes et mourantes, s’est lentement évaporée la dernière goutte de sève.
La lecture de ces 2 phrases, l’une après l’autre du livre La Goutte de Sève de Edouard Grimard, manifeste tout d’abord que la vie connait un début et une fin.
Et puis la lecture de la 2ème phrase, particulièrement, rappelle à la temporalité de la vie qu’elle soit minérale, végétale ou animale.
La vie ‘manifestée’ connait toujours un début et une fin et cela nous invite à se concentrer sur l’entre soi.
L’entre soi est la vibration qui nous anime. Et il faut accepter qu’elle choisisse de nous quitter … Souvent cela commence par la tête vers nos racines, et puis vers notre dernière goutte de sève.
Vivre la vibration de la Vie est vivre l’Instant Présent.
Qui était Edouard Grimard ?
Édouard Grimard était un botaniste et écrivain français du XIXe siècle. Il est surtout connu pour son ouvrage « La Goutte de Sève – Histoire intime de la vie végétale », publié en 1853.
Ce livre explore de manière détaillée et poétique les processus internes des plantes.
Grimard a contribué à vulgariser les connaissances botaniques de son époque, rendant la science des plantes accessible et fascinante pour le grand public.
La Goutte de sève est un livre intemporel qui permet, même après prêt de 2 siècles, de nous connecter à l’énergie de Dame Nature.
La goutte de sève et la vie végétale
Un arbre ne dépend-il pas de chaque goutte de sève qui transporte le résultat de la transformation de la lumière en chlorophylle des feuilles vers les racines ?
Et puis chaque goutte de sève, inlassablement, rejoindra les feuilles par le réseau capillaire du bois appelé xylème situé juste sous l’écorce de l’arbre.
Cette montée et descente de la sève permet à l’arbre de vivre, de vibrer comme je l’explique dans l’article suivant.
Telle chaque goutte de sève, notre vie connaît un début et une fin. Par cela nous vivons, vibrons par l’action de ce qui pulse notre vie … Que ce soit par notre Corps, notre Cœur ou notre Esprit … Notre Ternaire de Soi.
La vie végétale et vous ?
Avez-vous déjà réfléchi à votre finitude ? … Êtes-vous capable de vous connecter à votre dimension végétale par les arbres ?
Que diriez-vous à votre dernière goutte de sève ?
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Crédits photos : Unsplash.com
Une réponse à “#182 – La vie végétale dans un livre … La Goutte de Sève”
Merci pour cet article et pour ce regard sur ce livre ! Par contre le souci c’est que ça donne envie de lire le livre pour en savoir plus 🙂 Les arbres font parti de ce qui me touche le plus dans la nature, je ne sais pas trop pourquoi … Un mélange de force et de fragilité, le côté pacifique peut être aussi, ils ne demandent rien et apportent tellement. Ca m’a donné de me replonger dans « la vie secrète des arbres » 🙂