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Les deux derniers articles traitaient de notre relation avec notre Corps par notre alimentation et le fait de se reposer. Le Corps étant la première étape de la triangulation de notre être. La triangulation de notre Être se réfère au travail d’éveil personnel. Cela commence par le Corps, puis l’Âme pour atteindre l’Esprit. Cet article va traiter de la recherche de l’équilibre de l’Âme qui est la bulle des émotions que l’on vit.
L’Âme – « La bulle des émotions »
L’Âme est le centre énergétique qui gère nos émotions qu’elles soient rationnelles ou non. Cette dimension de l’Être aborde la psyché et nos états émotionnels.
Le Larousse défini l’Âme comme le siège de l’activité psychique et des états de conscience de quelqu’un. Comme l’ensemble des dispositions intellectuelles, morales, affectives qui forment son individualité, son moi profond.
Bien qu’opposée à la nature biologique de notre Corps, l’Âme traite de nos émotions et impacte également notre bien-être physique. En résumé, l’Âme est une perception émotionnelle des évènements que l’on vit. Trouver l’équilibre de son Âme est une étape incontournable et préalable à l’ascension spirituelle de son chemin de vie.
L’origine de nos émotions
Les émotions émergent par le ressenti et l’interprétation de ce que nous avons vécu ou de ce que de ce que l’on pense avoir vécu. Cela se réfère aux attentes, ambitions et désirs interprétés par notre égo. L’égo se situe entre le mental rationnel et les sentiments. C’est un entremetteur dont sa raison d’être est de nous protéger. Il se manifestera pour nous alerter avant d’agir en inhibant notre passage à l’action. Notre égo siège et se nourrit de la bulle de nos émotions.
Le monde moderne est tellement médiatisé que nous sommes constamment bombardés d’informations et d’énergies qui nous polluent. Des problèmes de société, de circulation, de voisinage qui mettent l’égo continuellement en alerte et laisse peu de temps à l’épanouissement de notre liberté intérieure.
Nous passons tellement de temps à penser à ce qui peut se passer, à ce qui s’est passé et à ce qui pourrait se passer. Nous en perdons la capacité d’être dans le moment présent. Ainsi nos pensées prennent le dessus sur notre équilibre émotionnel. Alors pour se convaincre que nos émotions sont normales, l’on s’identifie aux autres qui semblent vivre la même chose et par ceci acceptons l’action de notre égo. En se réfugiant derrière un statut de victime, nous permettons à l’égo de prendre le dessus et de nous empêcher de voir toutes les ressources de l’univers autour de nous.
Nous ne pouvons empêcher la manifestation de notre égo mais il est possible de canaliser son effet en apportant discernement et raison.
Comment interagir avec notre égo pour manifester notre chemin de vie.
Voici une méthode très simple pour interagir avec son égo lorsque l’on sent qu’il se manifeste
1. Le dissocier des prises de décision en reconnaissant son existence en lui donnant un nom. Pourquoi ne pas lui donner une appellation propre, un prénom peut être et puis engager une discussion pour le challenger sur les craintes et les peurs qu’il fait surgir.
2. Lui demander de mesurer le degré de risque, de danger, puis lui demander ce que l’on peut faire pour qu’il soit rassuré et qu’il ne se manifeste plus pour cette raison.
3. Lui demander une solution alternative et le remercier pour ses conseils, lui expliquer que l’on fera appel à lui le moment venu mais que pour l’instant tout va bien, que l’on peut vivre le moment présent et continuer son chemin de vie.
Apprivoiser son égo est un processus qui prend du temps et qui ne se fait pas du jour au lendemain. Afin de prendre l’habitude de lui parler et pour que cela devienne un outil d’épanouissement, il est conseillé de prendre quotidiennement le temps de noter dans un agenda ce qu’il nous empêche de faire et pour chaque point rechercher ce que l’on peut faire autrement si nous ne l’écoutions pas. Plus l’on discute avec lui, plus l’on entretient avec soi-même un équilibre vertueux et dynamique .
la méditation pour se détacher de l’égo
Une autre technique pour maitriser son égo est la méditation. La méditation permet de se détacher de l’emprise émotionnelle de notre quotidien. Elle nous apporte la capacité de prendre conscience qu’il existe une autre dimension à nos pensées et nos émotions construites par les évènements extérieurs. Cela permet de se dissocier de la victimisation et du blâme que l’on pourrait porter à ce que l’on a vécu, pour en accepter les circonstances et garder la main sur notre transformation.
C’est-à-dire se mettre dans l’instant présent, calmer ses pensées en faisant une activité qui apaise l’esprit.
Trouver une occupation qui permet d’être en harmonie avec son cœur, son Soi profond pour que l’égo s’efface progressivement de lui-même. En activant nos sens par le toucher, l’odorat et le regard l’on peut être présent sans jugement et sans stigmatisation pour ouvrir un chemin de paix et de bien-être qui facilitera l’évacuation du stress et de l’inquiétude.
Cette paix, cet espace intérieur est disponible à tout moment dès qu’on le désire.
En étant sans blâme et sans jugement, envers soi-même et les autres, l’on prend conscience que tout ce qui se présente à nous a une raison d’être. Cela représente une étape de construction de notre chemin de vie. Lorsque nous prenons le contrôle sur notre égo nous devenons maitre de notre vie. Ce sur quoi nous portons notre attention se manifeste et devient présent ici et maintenant devant nous.
L’impact de notre petite enfance sur « La bulle des émotions »
Depuis notre petite enfance nous avons été conditionnés à nous juger et vivre avec le jugement d’autrui. À orienter notre chemin de vie par rapport aux regards et attentes des autres. C’est générationnel, cela commence par la famille et puis les amis, l’école et ensuite les collègues de travail et notre entourage.
C’est en prenant conscience de notre capacité à être soi-même que s’ouvre une lumière intérieure qui guidera nos choix.
Mais nous produisons les mêmes effets que ceux que nous avons ressenti auprès des autres. C’est pour cela que l’on doit accepter et ne pas en vouloir à autrui pour ce que nous avons vécu. C’est inévitable et cela requiert à chacun de prendre du recul par rapport aux effets de la société dans laquelle nous vivons.
La victimisation et le jugement sont omni présents autour de nous.
Nous les retrouvons dans les médias, dans les films, les livres et parfois même dans nos croyances religieuses et spirituelles.
Il est important d’être présent parmi les siens et notre entourage. Nous devons aider ceux qui sont dans le besoin et accepter le fait que l’on puisse s’être trompé. C’est en étant proche des autres et connecté avec eux que l’on peut transmuter la culpabilité en une énergie bienveillante et créatrice. Ceci est universel et se retrouve dans toutes les cultures.
A contrario de ce que certains peuvent penser, l’objectif n’est pas de se mettre en victime vis-à-vis de l’autre. C’est de transmuter une énergie descendante en une énergie ascensionnelle, vertueuse et transformatrice. Et cela déclenche un mécanisme de détachement envers les évènements vécus et ainsi instaure un début de lâcher-prise émotionnel. Ce lâcher-prise permet d’accepter ses blessures quelles qu’elles soient. Cela permet de reconnaitre ses erreurs et ses douleurs pour entamer un processus de guérison.
Bien que nous connaissons la plupart des causes de nos blessures, il peut en exister qui sont enfouies et pour lesquelles nous ne trouvons pas l’explication à notre mal-être émotionnel.
Le temps n’est pas un remède universel et ne peut pas toujours tout résoudre.
Il peut devenir nécessaire de se confier à une personne responsable pour se faire accompagner dans sa souffrance. Ce peut être quelqu’un de confiance qui sera dénué de jugement, un coach ou un thérapeute, voir un psychologue ou un psychiatre. Nos douleurs de l’Âme sont malheureusement de plus en plus fréquentes. La vie « moderne » que nous menons, voir subissons, peut vite perdre de son sens. Elle peut facilement nous déconnecter des rêves et des aspirations profondes que l’on essaye d’atteindre.
Au-delà des blessures qui nécessiteraient d’être guéries par l’accompagnement d’un thérapeute, il est important de se dissocier des émotions douloureuses en reconnaissant que nous ne sommes pas nos émotions, nos peurs et nos blessures. Elles existent suite à des situations, de notre fait ou pas. Chacune est un apprentissage dans son chemin de vie. Et puisque l’on ne peut défaire les évènements vécus l’on doit accepter leurs existences. L’on doit les embrasser et les laisser partir au travers du lâcher-prise qui s’exerce par le pardon à soi et aux autres. Cela n’empêche pas de s’offusquer des circonstances et de leurs résultats. L’on est libre de faire en sorte que cela ne nous dévie pas de nos envies, de nos ambitions et de notre épanouissement.
Les charges émotionnelles de l’enfance
L’on peut définir le parcours d’un enfant en cinq étapes
La naissance,
Notre petite enfance avec l’apprentissage de nos membres et du déplacement,
L’entrée en maternelle ou l’entrée dans la vie sociale hors du cadre familial,
Le parcours scolaire avec la préadolescence
L’adolescence.
Chaque étape a forgé notre personnalité et notre caractère d’adulte au travers de nos découvertes, nos réussites et nos échecs. Et chaque évènement vécu a laissé une trace d’une manière ou d’une autre. Nous pouvons agir sur ces traces en tant qu’adulte libre et épanoui.
Il est toujours amusant de voir combien d’entre nous trouvent plaisir à faire ce qui n’était pas permis plus jeune. Comme sauter dans une flaque d’eau, braver les interdits, se dépasser, marcher pied nu ou danser sous la pluie … il est important de revenir à l’enfant que nous étions. C’est lui qui a forgé notre égo et qui le conditionne à mettre en place toutes les stratégies de protection qu’il nous manifeste. Ces protections découlent de celles que l’on mettait en place pour se protéger du monde que l’on découvrait.
En prenant possession des émotions vécues dans notre enfance, en les reconnaissant et les évacuant cela permet de mieux canaliser notre égo. Cela permet de le ramener à sa fonction protectrice primordiale. Cela permet le début d’un processus de lâcher-prise avec raison et discernement. C’est un travail qui peut se faire seul ou bien en se faisant accompagner. Mais l’accompagnateur fourni des outils et ne peut en aucun cas se substituer à un travail personnel. Les clés de notre épanouissement ne sont détenues que par nous-même.
Pour commencer un travail personnel sur les traces issues de notre enfance, on peut faire un petit exercice ludique disponible ICI en format PDF.
En résumé
L’âme peut être condidérée comme la bulle des émotions qui nous vivons sur notre parcours de vie. Ses émotions s’expriment au travers de notre égo qui se manifeste pour nous protéger de nos craintes, peurs et angoisses. Cet égo s’est constitué depuis notre enfance. Il est nécessaire de l’apprivoiser afin qu’il ne nous détourne pas de nos rèves et de nos ambitions.
Pour l’apprivoiser il existe plusieurs techniques comme
• L’écouter mais le dissocier de nos prises de décisions
• Tenir un journal de nos décisions
• Méditer pour trouver une liberté de reflection
• Travailler sur nos bloquages liés à l’enfance
Le travail que nous pouvons faire sur notre Âme ne peut se faire sans penser également à l’harmonie de notre Corps. Ainsi nous nous préparons à rechercher l’ascension de l’Esprit pour activer la triangulation de notre Être.
Ainsi c’est en confiance que nous continuons à nous construire jour après jour en vivant le moment présent, en écoutant son cœur et en recherchant l’émerveillement par la transformation de notre Corps, de notre Âme et de notre Esprit.
Et vous ?
Partagez dans les commentaires si cet article vous a plu et comment « La bulle des émotions » vous impacte ?
credit photo Unsplash.com
20 réponses à “#13 – La bulle des émotions – L’Âme”
Bonjour Eric,
Merci pour cet article très complet 🙂 !
De mon côté, la pratique de la méditation est quotidienne et facile. Cela peut se faire en pleine conscience, lors d’une balade ou de la vaisselle 😉
Et puis, plus tôt on s’y met , plus tôt nous profitons de ses bienfaits apaisants et rassurants.
Merci pour ce bel article 🙂 !
Merci Alice pour ton passage sur le blog et ton commentaire. Je suis tout à fait d’accord avec toi , la méditation ou l’introspection peut se faire n’importe où … a nous de la déclencher au bon endroit 😉
Bonjour Eric, intéressant ton article! Ce que tu appelles « ego » me fait penser à la théorie de l’enfant gigogne; est-ce que tu connais?
Personnellement, c’est ce qui a complètement changé ma vie, ma vision de moi, la gestion de mon passé ainsi que de mes émotions; ça m’a aussi permis de comprendre beaucoup mieux les gens et de pouvoir adapter mon comportement et mon discours. La psychologie me fascine!
Merci Sarah pour ton commentaire. Je ne connais pas le concept de l’enfant gigogne mais je vais aller le voir … ça m’intrigue
A bientôt de t’accueillir à nouveau sur le blog.
Merci Éric pour ce bel partage
J’aime bien « l’écouter mais le discosier de nos décisions »
Bonne continuation
Merci Hanan pour ton commentaire et à bientôt sur le blog
Très bel article ! Merci Éric pour se moment de partage. Le bien être été l’équilibre intérieur est pour la fondation première de notre vie. Il est important de savoir se recentrer pour pouvoir affronter la vie !
Merci Gouraya pour ton commentaire et au plaisir de t’accueillir prochainement sur le bog.
Bonjour Eric, bravo pour ton article très complet ! Ce qui me plaît c’est que tu rappelles les fonctions de l’ego et tu donnes des pistes concrètes pour « l’apprivoiser ».
Je te rejoins sur la méditation, c’est un formidable exercice qu’on peut commencer à pratiquer même 5 minutes par jour et ressentir rapidement les bienfaits. Cela apprend à voir passer les pensées qui germent en nous et repartent.
Je lisais récemment que si les enfants sont si téméraires, c’est qu’ils n’ont pas encore leur ego totalement construit. Laisser l’ego de côté, reconnaître ses peurs comme telles permet d’agir avec elles.
Enfin, je trouve que le yoga est aussi la discipline idéale pour se libérer de l’ego. Mon prof disait que l’ego reste indispensable à moins de vivre dans une grotte, par exemple si un père se fait insulter devant son fils il devra répondre pour montrer l’exemple, même si au fond de lui ça ne l’affecte pas.
Merci Claire pour ton commentaire et effectivement notre égo se construit pour nous protéger au départ, mais reste à nous de pouvoir l’apprivoiser pour vivre sereinement par la suite. Concernant le yoga et la méditation je considère ces deux pratiques très proches l’une de l’autre à tel point que l’une peut entrainer l’accès à l’autre.
A bientôt de t’accueillir prochainement sur le blog.
Merci pour ce bel article Éric ! J’ai particulièrement aimé le passage sur la méditation. Vivement le prochain !
Merci Elom pour ton commentaire et à bientôt de t’accueillir prochainement sur le blog.
Bonjour Eric,
Cet article est très riche. L’EGO dont tu parles me fait inévitablement penser au concept de la pensée (négative), développé par E. Tolle, qui nous empêche de vivre le moment présent. Apprendre à l’analyser, se dissocier … est primordial pour vivre plus zen et éviter de prendre des décisions dictées par la peur, le stress ou l’anxiété. Nous sommes bien d’accord avec toi.
Merci Thierry pour ton commentaire. Je n’ai pas encore lu E. Tolle (pourtant l’on me l’a souvent recommandé) mais je ne suis pas surpris qu’il aborde ce sujet qui est central dans tout développement personnel.
Au plaisir de t’accueillir prochainement sur le blog.
Bonjour Eric,
Cet article est très intéressant. Ce que tu appelles l’EGO me fait penser au concept de pensée (négative) développé par E. Tolle. Pouvoir prendre de la distance par rapport à cet EGO, s’en détacher pour pouvoir l’analyser, c’est un excellent moyen de pouvoir prendre des décisions à l’abri de ses émotions. Merci pour ces conseils.
Merci Vanessa pour ton commentaire. Il va falloir que je lise E. Tolle (pourtant l’on me l’a souvent recommandé) car apprivoiser son égo est un plier central de notre bien-être, et je suis sûr que son approche apportera encore d’autres pierres à mon édifice.
Au plaisir de t’accueillir prochainement sur le blog.
Cet article est extrêmement bien écrit, bravo ! J’ai sûrement du chemin à parcourir, mais la notion de »parler à mon ego » ou de lui donner un nom me fait un peu peur. J’ai l’impression que s’en dissocier, c’est un peu l’ignorer, plutôt que de l’apprivoiser…
Merci pour cette réflexion en tout cas !
Merci pour ton commentaire. A chacun sa façon de gérer ses émotions et se dissocier de son égo en est une, mais pour ma part je recommande de l’apprivoiser car il sera toujours présent que l’on s’en dissocie ou pas …
Au plaisir de t’accueillir prochainement sur le blog.
Merci pour cet article. J’ai personnellement découvert le livre « Le pouvoir du moment présent » et j’ai essayé de « m’astreindre » à la pratique de la méditation le plus régulièrement possible… ça change la vie 🙂 Je crois sincèrement que l’on a beaucoup à apprendre de la culture asiatique sur le plan de la gestion de son « intérieur ».
Merci Nicolas pour ton commentaire. En effet la culture asiatique est très riche en enseignements pour trouver son juste milieu. La méditation est une super porte d’entrée qui se complète par toute une discipline de vie qui recherche l’équilibre d’être Zen & Relax 🙂
Au plaisir de t’accueillir prochainement sur le blog.