#127 ‘La Terre’ d’Émile Zola – Première et dernière phrases

La Terre d'Émile Zola - titre

La Terre d'Émile Zola - titre

« Jean, ce matin-là, un semoir de toile bleue noué sur le ventre, en tenait la poche ouverte de la main gauche, et de la droite, tous les trois pas, il prenait une poignée de blé, que d’un geste, à la volée, il jetait. »

« Des morts, des semences, et le pain poussait de la Terre. »

La Terre – Émile Zola

Telles sont les première et dernière phrases du livre “La Terre“ d’Émile Zola publié en 1887.

Je suis heureux de vous accueillir sur ce nouvel article de la rubrique ‘L’Alpha & L’Omega’ … Une thématique qui reprend les premières et dernières phrases d’un livre.

Une association que son auteur n’a pas nécessairement écrites pour être lues ensemble … Mais qui parfois permettent d’ouvrir une piste de réflexion introspective … indépendamment des textes qui les séparent.

Et lorsque ces premières et dernières phrases se coordonnent … c’est un peu comme une pépite … la trouvaille d’un chercheur d’or …

Ces deux phrases manifestent le pouvoir de mon inconscient … la manifestation d’un message qui ne demande qu’à être décrypté …

Première et dernière phrases de ‘La Terre’ d’Émile Zola

« Jean, ce matin-là, un semoir de toile bleue noué sur le ventre, en tenait la poche ouverte de la main gauche, et de la droite, tous les trois pas, il prenait une poignée de blé, que d’un geste, à la volée, il jetait. »

« Des morts, des semences, et le pain poussait de la Terre. »

LA TERRE – ÉMILE ZOLA
La Terre - Emile Zola

Souvent la dernière phrase est celle qui déclenche ma piste de réflexion … Et c’est lorsque je trouve un lien avec la première que je fais le choix de choisir le livre et son auteur …

« Des morts, des semences, et le pain poussait de la Terre. »

Pour autant que cette dernière phrase peut paraitre triste et morbide … Je lui trouve une pensée joyeuse, remplie d’espoir

Il me vient à l’esprit que nous sommes issu d’un terroir et que le pain, symbole de l’abondance de la terre, représente la Vie.

Qu’importe l’histoire de ma terre … La Vie se manifestera toujours devant moi …

Il ne me reste qu’a embrasser la ‘Vie’ et la vivre à bras le corps dans le moment présent … Car lorsque le pain commence à vieillir, je regrette toujours qu’il soit trop tard pour le consommer …

Quoi qu’il arrive, la ‘Vie’ reprend toujours le dessus … Mais ne demande-elle pas à être consommée comme un pain frais dans la lueur du matin ? …

Et vous ?

Ressentez-vous également cet appel de la ‘Vie’ par la Terre ?Que retenez-vous de ces première et dernière phrases ?

Merci d’avoir lu cet article jusqu’à sa fin … Portez-vous bien … et surtout soyez Zen & Relax.

Eric Zen & Relax

Prenez soin de vous, et si vous ne l’avez déjà fait abonnez-vous en cliquant ici pour recevoir une newsletter inédite chaque samedi matin dès le lever du jour dans le sud de la Bourgogne. 

À bientôt,

Je vous invite également à me suivre sur le groupe Facebook Zen :: Relax, sur mon compte Instagram, ma page LinkedIn ou ma chaîne YOUTUBE … Eric

Crédits photos : Unsplash.com

Si vous avez aimez l'article, vous êtes libre de partager ! 🙂
 
       

6 réponses à “#127 ‘La Terre’ d’Émile Zola – Première et dernière phrases”

  1. La mort, la vie…
    La terre, le ciel….
    Auparavant Samain, autrement appelé Halloween aujourd’hui, était dans la culture celte la fin de quelque chose et les débuts d’un renouveau… Nous avons perdu cette culture et pour autant.. la mort c’est la fin de quelque chose et c’est aussi la place laissée à la vie… Tout comme l’ensemble de nos religions et cultes font appel à la terre nourricière dans laquelle on enfuit nos corps à la fin de notre vie…. et dont la nature se nourrit pour fertiliser le sol… Cet article à une force synchronicité avec le calendrier celte 😉 bravo et merci pour tes réflexions

  2. Effectivement je pense aussi quand le pain commence a être trop dur qu’il aurait dû être consommé avant et que c’est bien dommage, que c’est du gâchis !
    Je trouve que cette comparaison avec la terre, est très belle et juste. En ce moment j’ai un besoin profond de me reconnecter davantage avec ce que m’offre la nature.

  3. La terre …., cela peut paraître curieux mais j’aime en prendre une poignée dans le creux de la main et la sentir, je me sens forte et vivante surtout si c’est en forêt . Je ne saurais expliquer pourquoi, peut-être une réminiscence d’une vie antérieure ?…..
    Je n’ai jamais lu ce livre. Merci pour ce partage Éric, c’est chouette

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *