Voici la première et la dernière phrase du livre L’arrache-cœur de Boris Vian.
« Le sentier longeait la falaise.
…
Le vent passait entre les barreaux. »
2 phrases inédites que Boris Vian n’a probablement pas écrit pour être lues l’une après l’autre … et pourtant, venant de lui, ne serait-ce pas possible ?
2 phrases également appelées incipit et excipit … Les premières et dernières phrases d’un livre …
2 phrases qui activent une réflexion introspective …
Un regard introspectif et inédit sur l’arrache coeur …
Marcher le long d’une falaise … prendre de la hauteur mais rester sur ses gardes … Cela demande de savoir se rapprocher du bord tout en respectant une distance de sécurité … Une distance qu’il nous faudra apprivoiser pour rejoindre le vide ou l’inconnu au plus près, au risque de trébucher et tomber.
Un exercice personnel qui demande contrôle et maitrise de Soi.
Un travail triangulaire en trois étapes: celles du Corps, du Coeur et de l’Esprit … Trois étapes qui n’existent que l’une après l’autre pour former un triangle.
Un triangle commence toujours par le tracé d’une ‘droite’ pour être complété par une seconde afin d’ouvrir un angle qui demande une troisième afin de relier les deux précédentes …
La taille de cette troisième droite sera alors proportionnelle à l’angle et la taille de la seconde … Un tracé géométrique qui manifeste une dimension ternaire.
La clé réside dans le degré d’ouverture de l’angle entre le premier et le second tracé car, un ‘Grand Maître Architecte’ vous dira que les lois de la géométrie demandent que le troisième angle s’aligne sur 180° selon Euclide … et donc déterminera la taille de la troisième droite pour fermer le triangle.
Plus l’angle entre les deux premières droites est large, plus la troisième sera longue.
Une métaphore ’Ternaire’ du triangle …
Cette loi géométrique est une métaphore de notre ternaire Corps, Coeur et Esprit … Notre triangulation de Soi.
Il suffit d’imaginer que le premier tracé est notre dimension ‘Corps’, le deuxième tracé notre dimension ‘Coeur’ et le troisième celui de ‘l’Esprit’.
Quelle que soit la taille de notre Corps, c’est l’ouverture de l’angle de notre Coeur qui déterminera la largeur de notre Esprit.
Et cette profondeur de l’Esprit permettra de nous rapprocher du bord de la falaise …
Voila ce que m’inspire la première et la dernière phrase de L’arrache-cœur de Boris Vian.
Lorsque le vent balaye mon visage et mes cheveux … Un sentiment de liberté m’appelle pour me transcender … un appel vers l’énergie de l’inconnu où que je sois.
Une fois ce sentiment vécu, il ne nous quittera plus … Nous le rechercherons où que nous soyons … Que l’on soit libre ou derrière des barreaux, et que nous l’ayons choisi ou pas.
Le moindre souffle d’air réveillera cet appel du large pour réveiller notre capacité à nous transcender …
Nous ne pouvons jamais désapprendre ce que nous avons appris en pleine conscience.
L’arrache Coeur de Boris Vian
« Le sentier longeait la falaise.
…
Le vent passait entre les barreaux. »
Vivons pleinement ce qui se manifeste devant nous … Où que nous soyons et quelles qu’en soient nos conditions …
L’appel de notre liberté, de notre transcendance, ne s’éteint jamais même devant nos barreaux …
Et vous ?
Ressentez-vous cet appel du large ? … Quel est l’amplitude qui ouvre votre Corps vers votre Coeur ? … Que faites-vous pour trouver votre transcendence ?
Merci d’avoir lu cet article jusqu’à sa fin … Portez-vous bien … et surtout soyez Zen & Relax.
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2 réponses à “#139 – L’Arrache Coeur de Boris Vian … Un regard inédit”
J’ai une soudaine envie de relire ce bouquin 😊 ! J’en ai gardé un très bon souvenir. Merci Eric
Merci pour cet article et ces réflexions ! C’était extrêmement intéressant de lire le lien que tu as établi ici avec ces deux phrases, première et dernière phrases d’un livre. Le triangle et la liberté. Merci !